1809 : Stendhal à Vienne. L’année autrichienne

Journée d’étude

Stendhal à Vienne

1809 : Stendhal à Vienne
L’année autrichienne

PROGRAMME

Organisée par le Centre d’études stendhaliennes et romantiques (CESR—Traverses 19.21 )
Jeudi 14 et vendredi 15 mai 
Salle Jacques Cartier de la Maison des langues et des cultures
Domaine Universitaire – 1141, avenue centrale – 38400 Saint Martin d’Hères
Tramways B et C : arrêt Bibliothèques universitaires

 

Durant toute l’année 1809, le « commissaire des guerres » Henri Beyle (qui se fera appeler « de Beyle » à partir de 1810) , accompagne Napoléon dans sa campagne militaire.
Le voyage de Strasbourg à Vienne l’enchante par la beauté du paysage – « Le pays de Strasbourg à Vienne est, aux lacs près, tout ce qu’on peut désirer de plus pittoresque ». Comme toujours, il se prépare par des lectures telles que le Voyage de John Moore en France, Suisse et Allemagne ou l’Histoire de la Maison d’Autriche de William Coxe.

C’est véritablement le séjour à Vienne qui laissera les traces les plus marquantes. Il entre dans laville le 14 mai au matin, après la prise de Vienne par les armées françaises, et y restera jusqu’au21 ou 27 novembre. Seule une brève mission en Hongrie viendra l’interrompre. Vienne le ravitd’emblée : «J’ai éprouvé, les premiers jours de mon séjour à Vienne, ce contentement intérieur etbien être parfait que Genève seule m’avait rappelée depuis l’Italie (…). Vienne est pour moi uneville très  agréable. »
Mais le séjour sera surtout essentiel pour l’évolution de ses goûts artistiques, et particulièrement musicaux ; il assiste aux obsèques de Haydn, sans doute le musicien le plus célèbre de l’époque. Vienne est incontestablement le vrai moment de la découverte de Mozart, en particulier du Don Juan. Désormais, Cimarosa, découvert en Italie, et Mozart seront à égalité pour lui.
En 1809, c’est le ballet et l’opéra qui font la gloire de la capitale des Habsbourg : Stendhal consacre ses soirées aux innombrables représentations et découvre, avec les pièces de Kotzebue, un nouveau registre théâtral qui contribue à faire évoluer son goût. C’est la révolution « romantique », au sens de Schlegel qui professait alors à Vienne la promotion du « drame historique et romantique ».

C’est à regret que Stendhal quittera Vienne à l’automne, comme en témoignent les lettres écrites à sa sœur Pauline. Cependant, il trouvera encore sur son chemin, avant de quitter la Bavière, les mines de Hallein et ses cristaux de sel : matière et métaphore d’une véritable mutation de sa conception de l’imagination romantique.
Quinze ans plus tard, l’Autriche sera encore le cœur secret de De l’Amour.

Stendhal et l’érotisme romantique: tradition et modernité

STENDHAL ET L’ÉROS ROMANTIQUE : TRADITION ET MODERNITÉ

   Colloque organisé par Stendhal aujourd’hui et HB Revue internationale d’études stendhaliennes

                    Paris, INHA, 2, rue Vivienne, salle Vasari, 27 et 28 mars 2009

Vendredi 27 mars

9 h         Présentation
9h 15     Laurent Marty, « La Création de Don Giovanni à Paris »
9h 45     Pierrette Pavet-Jörg,  « Quelques paradoxes fondateurs de l’Eros romantique  chez Stendhal »
10h 15   Liliane Lascoux,  « Lélia “ Bifrons ”, entre 1833 et 1839. De “ l’Eros romantique de la désespérance ” à la sublimation spiritualiste »
Pause
11h         Kajsa Andersson, « A propos de Gösta Berling »
11h 30  Nobuhiro Takaki, « L’amour et l’imagination créatrice : Modelage du type de  l’Amazone »
12h         Suzel Esquier, «  Manet, Picasso, Le Déjeuner sur l’herbe. La question du Nu »
Déjeuner
14h 15    Françoise Guinoiseau, «  Les Confidences de Nicolas »
14h 45    Marthe Peyroux, « Marguerite Yourcenar : Clytemnestre innocentée »
15h 15    Romain Vignest, « Erotisme et orphisme chez Victor Hugo »
15h 45 Pierrette-Marie Neaud, « Du Dandysme et le manuel du parfait séducteur; Barbey, Beyle, Baudelaire »

Samedi 28 mars

9h      Elena Saprykina, « L’Eros russe : le sublime et le sensuel dans la littérature romantique et postromantique »
9h 30   Brigitte Méra, « Les phénomènes érotiques dans les “ Esquisses de la société parisienne, de la politique et de la littérature” »
10h         Nicolas Perot, « Les martyrs de l’Eros »
Pause
10h 45    Merete Gerlach-Nielsen, « Un nouveau regard sur De l’amour »
11h 15    Nicolas Boussard,  « La philosophie de l’amour du Touriste et du Voyageur »
11h 45    Elisabeth Scheele, « Stendhal et l’amour antique »
Déjeuner
14h         Michel Brix, « L’Eros romantique et le libertinage : sur Adolphe de Benjamin  Constant »
14h 30    Serge Linkès,  « Stendhal est une femme comme les autres »
15h         Isabelle Pitteloud, « Le ridicule et les âmes tendres : la rationalité affective selon    Stendhal »
Pause
15h 45    Alexandra Pion, « Stendhal et la modernité érotique »
16h 15   Thierry Ozwald, « Lucien Leuwen ou l’éloge de la vertu »
16h 45    Michel Crouzet, « Stendhal et la crise moderne de l’Eros »

Stendhal et les Romantismes l’Europe romantique de Stendhal

Stendhal et les Romantismes
l’Europe romantique de Stendhal

Traverses 19.21

Colloque international
du Centre d’études stendhaliennes et romantiques (CESR)

Mercredi 28, jeudi 29
et vendredi 30 janvier 2009

 

Responsables scientifiques :
Marie Rose Corredor ( CESR – Traverses 19.21) – mrcorredor@hotmail.com
Mariella Di Maio (Rome3)
Participation à l’organisation :
M. Bassou, L. Garnier ,C. Mariette-Clot, C. Meynard

Consulter le programme (format pdf): Stendhal et l’Europe

ATTENTION

Pour la journée du jeudi 29: le colloque aura lieu à l’appartement natal de Stendhal , 12 rue JJ Rousseau,(et non à la grande salle des colloques ) ; programme inchangé.

Stendhal et l’Eros romantique : tradition et modernité

Stendhal et l’Eros romantique : tradition et modernité

Colloque organisé par Stendhal aujourd’hui et HB Revue internationale d’études stendhaliennes. INHA, salle Vasari, 27 et 28 mars 2009.

Appel à communication

Flaubert, Baudelaire, Gautier, Barbey d’Aurevilly ont pu accuser la modernité d’être violemment inesthétique. Dira-t-on, dans le même sens, que la modernité commence, avec « l’ascétisme » schopenhauerien, par une rupture d’ordre érotique, par la séparation fondamentale, aux conséquences décisives, de l’érotique et de l’esthétique, par l’arrachement au sensible, ou par sa réduction physiologique tout aussi destructrice? Il y aurait là comme une ligne de partage essentielle entre romantisme et modernité ; la promotion ou la dévaluation de toutes les formes de l’affectivité serait le critère décisif, le signe du basculement d’un côté ou de l’autre. Ainsi commencerait, à partir d’un thème schopenhauerien dont Anne Henry a bien établi l’importance, le sentiment proustien des « horreurs de l’amour » : la mort du romantisme serait contemporaine de la mort d’Eros. Mais si le romantisme ne se limite pas à un courant, s’il déborde au-delà de ses limites chronologiques, sans doute le retrouvera-t-on au cœur même de la « modernité », dans le sillage de feu du surréalisme : c’est à nouveau l’Eros qui constituerait le point de cristallisation imaginaire, le foyer même de la création, et le centre d’une réorganisation magique du monde autour de la femme, dont romantisme et surréalisme ont proclamé de concert qu’elle n’était réelle qu’à la condition d’être en même temps surréelle.

Tout l’enjeu central de ce colloque serait ainsi d’interroger l’Eros romantique comme une dimension majeure et globale, qui embrasse toutes les manifestations de la sensibilité, ou de l’affectivité, et leur éventuelle négation par le triomphe moderne de l’objectivité : le romantisme cesserait à partir du moment où l’objet d’amour serait précisément perçu comme un objet, dépouillé de l’aura imaginaire qui le transfigure, et qui rend indissociables les figures de l’amant et du poète. Il s’agirait en somme de considérer doublement l’enchantement romantique et toutes les formes « modernes » du désenchantement amoureux. Rapports du désir et de l’image, de l’érotique et de l’esthétique, tradition – l’héritage du XVIIIe siècle – mais aussi modernité de l’Eros romantique comme force de subversion et mise en cause de la société contemporaine : ce sont tous ces aspects que nous souhaiterions vous inviter à explorer, à partir de Stendhal, mais aussi d’autres écrivains et poètes du 19e siècle, en amont (la tradition) et en aval (la modernité), sans exclusive aucune, et sans négliger non plus la question de l’héritage de l’« érotique » romantique au 20e siècle.

 

Les propositions de communication devront parvenir avant le 27 janvier 2009 aux adresses suivantes : mj.crouzet@wanadoo.fr, philippot.didier@wanadoo.fr, michelarrous@club-internet.fr

Le sang, la violence et la mort chez Stendhal, Mérimée et les romantiques

LE SANG, LA VIOLENCE ET LA MORT CHEZ STENDHAL, MÉRIMÉE ET LES ROMANTIQUES

Colloque

organisé par

Stendhal aujourd’hui et HB, Revue internationale d’études
stendhaliennes


Vendredi 5 octobre 2007, INHA, salle Giorgio Vasari, 2, rue Vivienne, Paris 2e

9 h Max Andréoli (Grasse)

Vision romantique de la Terreur

9 h 30 Sylvain Ledda

La mort sur la scène romantique : de la théorie à la polémique

10 h Merete Gerlach-Nielsen (UNESCO)

La violence et la mort chez quelques romanciers danois : comique et tragique.

Discussion

11h Marie Makropoulou (Université Aristote, Thessalonique)

Maupassant, La Vie errante ou la prescience d’une mort heureuse

11 h 30 Claudie Bernard (New York University)

Des loups et des hommes : l’expression de la justice dans Madame Putiphar de Pétrus Borel le Lycanthrope

Discussion

14 h Fabienne Bercégol (Université de Bordeaux III)

Des Natchez aux Martyrs : violence de l’Éros chez Chateaubriand

14 h 30 Christine Marcandier (Université de Provence)

Stendhal, Mérimée, le gai savoir de la violence

15 h Jacques Birnberg (Monash University)

Du côté des Cenci

Discussion

16 h François Géal (ENS Ulm)

Une poétique du saisissement : les derniers instants du condamné à mort dans la IIe Lettre d’Espagne de Mérimée (« Une exécution »)

16 h 30 Thierry Ozwald (Besançon)

Névrose familiale et psychose collective dans la Chronique du règne de Charles IX

Discussion

Samedi 6 octobre 2007, Sorbonne, amphithéâtre Michelet

9 h Hélène Spengler (Université de Savoie)

Barbarus hic ego sum qui non intelligor illis. Stendhal ou l’autre romantisme

9 h 30 Clarisse Réquéna (Paris)

La corrida, une « tragédie romantique » ?

10 h Joseph-Marc Bailbé (Université de Rouen)

Don Juan chez Mérimée (Les Âmes du Purgatoire, 1834) : la violence et le sacré

Discussion

11 h Andrée Mansau (Université de Toulouse-Le Mirail)

Tombeaux de femmes à Rome

11 h 30 Suzel Esquier (CRRR, Université de Clermont-Ferrand)

La mise en scène de la mort dans l’opéra Otello de Rossini

12 h Liliane Lascoux (CRLC, Université de Paris IV- Sorbonne)

Les registres de l’excès dans Carmen, de Mérimée à Bizet

Discussion

14 h 30 Fanny Bérat-Esquier (Paris)

Baudelaire et Stendhal critiques d’art autour de la figure de Delacroix : le « sauvage » en peinture

15 h Michel Crouzet (Université de Paris IV- Sorbonne)

Civilisation, culture, barbarie, ou la violence dans l’œuvre de Stendhal

Discussion

Association Stendhal aujourd’hui

STENDHAL AUJOURD’HUI

Conférence de Françoise Guinoiseau

Itinérances parisiennes de Stendhal

11 mai 2007, 19 h
INHA, salle G. Vasari
2, rue Vivienne, Paris 2e

STENDHAL AUJOURD’HUI

Colloque

Stendhal, Mérimée et les écrivains romantiques :
Le sang, la violence et la mort

5 oct., 9h30- 17h30 : INHA, salle G. Vasari, 2, rue Vivienne, Paris 2e
6 oct. 9h30-17h30 : Sorbonne, amphithéâtre Michelet
Propositions de participation à adresser à michelarrous@club-internet.fr

HB Revue internationale d’études stendhaliennes

Le n° 11-12 ((2008) sera consacré à « Stendhal et le classicisme »
Les articles sont à proposer avant le 1er déc. 2007 au secrétariat de rédaction : philippot.didier@wanadoo.fr ; michelarrous@club-internet.fr
(35000 signes espaces compris)

Activités de l’Association Stendhal Aujourd’hui

STENDHAL AUJOURD’HUI

1) Conférence de Mme Françoise Guinoiseau, « Itinéraires parisiens de Stendhal (1804-1842) », 11 mai, 19 h, INHA (2,rue Vivienne, Paris), salle Giorgio Vasari.
2) Colloque Stendhal, Mérimée et les écrivains romantiques, le Sang, la Violence et la Mort; 5 et 6 octobre 2007, 9h-18h.
Le 5 oct., INHA, 2 rue Vivienne, Paris 2e, salle Giorgio Vasari.
Le 6 oct., Sorbonne, Salle des Actes.

Conférence de Mme Suzel Esquier, « Stendhal, Rossini, Bellini, Du beau idéal à l’idéal du beau… », 27 avril, 19h, Médiathèque de Corbeil-Essonnes.

Stendhal et Mérimée. Le Sacré, la Violence et la Mort

Colloque organisé par Stendhal aujourd’hui

 

5 et 6 décembre 2007 : colloque « Stendhal et Mérimée. Le Sacré, la Violence et la Mort ».

Il s’agira d’étudier la part de violence et l’écriture de la violence dans les deux oeuvres. Thèmes proposés : la Violence comme acte fondateur de l’Histoire, la Violence d’Etat et le Pouvoir comme violence, la Violence dans la civilisation, dans la culture, les rapports entre Violence et Force, entre Violence et Modernité, la Violence héroïque, le tyrannicide, etc.

La Correspondance de Stendhal

UNIVERSITY OF LONDON INSTITUTE IN PARIS

9-11 rue de Constantine

75007 Paris

LA CORRESPONDANCE DE STENDHAL

Colloque international

organisé par Martine Reid

Centre d’histoire culturelle, Université de Versailles- Saint-Quentin-en-Yvelines

et Elaine Williamson

University of London Institute in Paris

15 et 16 décembre 2006

PROGRAMME

Vendredi 15 décembre14H00 : accueil des participants

14H15 : ouverture du colloque

14H30-18H Présidence : Christopher Thompson (University of Warwick)

14H30 : Brigitte Diaz (université de Caen) : « Stendhal et les sociabilités épistolaires »

15H00 : Lucy Garnier (University of Oxford) : « « On ne naît pas femme, on le devient » : les lettres à Pauline et la condition féminine »

15H 30 : Philippe Berthier (université de Paris-III) : « Entre hommes »

PAUSE

16H30 : Marie-Rose Corredor (université de Grenoble-III) : « Aux sources du discours clinique : la correspondance avec Félix Faure et François Bigillion en 1806 »

17H00 : Hélène de Jacquelot (università di Pisa) : « Constantin, Stendhal, Vieusseux : une relation trianglaire »

VIN D’HONNEUR

Samedi 16 décembre9H30-12H30 Présidence : Letizia Norci Cagiano

9H30 : Béatrice Didier (Ecole Normale Supérieure, Paris) : « La première correspondance de Stendhal : une étude générique »

10H00 : Daniela Gallo (université de Grenoble-II) : « Arts et lettres. Le regard du chroniqueur »

10H30 : Xavier Bourdenet (université de Besançon) : « Correspondance et création. Autour de Lucien Leuwen »

PAUSE

11H30 : Martine Reid (UVSQ) : « Affairements éditoriaux »

12H00 : Christof Weiand (Heidelberg universität) : « Phénomènes d’accélération dans les lettres d’Henri Beyle »

14H30-18H00 Présidence : Christof Weiand

14H30 : Letizia Norci Cagiano (università Roma Tre) : « L’air de Rome »

15H00 : François Vanoosthuyse (université de Paris-III) : « Monsieur le consul »

PAUSE

16H00 : Catherine Mariette (université de Grenoble-III) : « La lecture comme « métaphysique littéraire » »

16H30 : Elaine Williamson (University of London Institute in Paris) : « La Correspondance de Stendhal : problèmes d’édition »

17H15 : Martine Reid (UVSQ) : Conclusion

Le colloque est organisé avec le soutien de l’University of London Institute in Paris et du Centre d’histoire culturelle de l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.

Les trois demi-journées de colloque se tiendront à l’University of London Institute in Paris, dans la Turner Room, au deuxième étage.

Une pièce d’identité sera demandée à l’entrée du bâtiment.