Portraits de Stendhal

Thierry Laget

PORTRAITS DE STENDHAL [2008] , 224 pages sous couv. ill., 120 x 205 mm. Collection L’un et l’autre, Gallimard -ess. ISBN 9782070120000. Parution : 07-02-2008. 18,50 €


Résumé
« À partir de 1832, Beyle consigne la date à laquelle il met son pantalon blanc de l’année : souvent, c’est dès le 1er mai, jour de la fête du roi, et quand ce n’est pas avant le 28 juin – jour de l’Absinthe –, il juge que l’année est froide. Pendant des semaines, la boue ne souille pas le casimir du pantalon, qui ne risque d’être taché que si, dans le feu d’une conversation, on renverse une tasse de café à la panera. Le pantalon blanc est le signal du bonheur.
A-t-on conscience, emporté dans le flux des jours, du moment où l’on bascule des premières aux dernières fois : première soirée à l’Opéra, première bataille, premières amours, dernier amour, dernier pantalon blanc, dernière page, dernier mot, et certaines permières fois qui sont déjà des dernières, premières lunettes, première attaque, première chute dans le feu ? »
Thierry Laget.

Lire la correspondance de Stendhal

LIRE LA CORRESPONDANCE DE STENDHAL

Textes édités et présentés par Martine Reid et Elaine Williamson

 

 

 

 

 

 

La correspondance de Stendhal a fait l’objet d’une révision méticuleuse et d’une amplification importante à l’occasion de sa réédition en six volumes aux éditions Champion entre 1997 et 1999. C’est un vaste ensemble qui s’est ainsi trouvé constitué. Le recueil d’essais, Sur la correspondance de Stendhal, entend, à partir de cette nouvelle édition, ouvrir une réflexion neuve sur de multiples aspects de la vie et de l’œuvre d’Henri Beyle, ainsi que sur la correspondance même. Celle-ci se caractérise par la diversité des thèmes et des sujets, des postures et des tons, des sentiments et des affects. Elle permet encore de préciser, à partir de Stendhal même, les liens du littéraire et du social, la vision masculine, et, au total, de saisir Stendhal sur le vif, en train de penser, de travailler, d’écrire, de vivre, un Stendhal singulier, en constante métamorphose, construisant une œuvre à sa mesure, et construite par elle.

 

Prix EUR TTC: 50.00

 

CHAMPION LIEU D’EDITION: PARIS PARUTION: 28.11.07

COLLECTION: COLLOQUES CONGRES CONF. EPOQUE MODERNE ET CONTEMPORAINE FORMAT: 15×22

272 pages Relié 1 volume(s)

N° SERIE: ISBN: EAN:

0020 9782745316936 9782745316936


Séminaire « Stendhal politique »

Le Séminaire « Stendhal politique » se tiendra samedi 2 février, à l’Ecole Normale Supérieure (45, rue d’Ulm, 75 005 Paris), en salle Cavailhès, comme prévu.

Mais la séance débutera à 10 h 00, et non pas 9 h 30.

Nous vous y attendons nombreux !

Programme de la séance :

– Aude Déruelle (Nice) : « L’agent de l’histoire : Stendhal et l’historiographie
libérale »

– Laure Lévêque (Besançon) : « La Cité de Stendhal »

– Hélène Spengler (Grenoble III) : « Stendhal et la ‘fièvre politique’ : chroniques de la ‘guerre des droits contre les privilèges’ dans l’Europe du congrès de Vienne »

Rome vue par le Président de Brosse, précurseur de Stendhal

Association Stendhal

Nous avons le plaisir de vous inviter à une soirée littéraire

le mardi 22 janvier 2008 à 20 h 30
à l’Appartement Natal – 14 rue Jean-Jacques Rousseau
« Rome vue par le Président de Brosse, précurseur de Stendhal »

avec Gérard Luciani
et textes lus par Cécile Meynard, Hélène Spengler, Patrick Le Bihan

C’est au milieu du XVIIIe siècle que ce jeune et sémillant gentilhomme du Parlement de Bourgogne écrit ses « lettres italiques » à l’occasion de son séjour en Italie et notamment à Rome. Stendhal avait lu de Brosse. Il a visité et décrit les mêmes lieux.

Il était intéressant de confronter leurs récits et anecdotes… Le résultat est surprenant, leur complicité évidente. Voilà deux hommes qui auraient eu plaisir à voyager ensemble !

Entrée libre dans la limite des places disponibles….

Le Flâneur et les flâneuses

Le Flâneur et les flâneuses

Les femmes et la ville à l’époque romantique

Catherine Nesci
Préface de Priscilla Parkhurst Ferguson

Collection BIBLIOTHÈQUE STENDHALIENNE ET ROMANTIQUE

Peut-on concevoir un équivalent féminin du flâneur, cet observateur mobile et esthète de la rue que Walter Benjamin présentait jadis comme un outil conceptuel pour penser la ville moderne ? Si l’hégémonie du flâneur reste indéniable dans les documents et la réalité des pratiques urbaines, le rôle que les femmes jouent dans la culture romantique de la flânerie et le journalisme littéraire reste encore à interroger. Peut-on cerner les contours de la flâneuse, comme on a fait du flâneur un type aux incarnations diverses dans la culture parisienne du XIXe siècle? Les flâneuses sont-elles des flâneurs incomplets, voire épisodiques ? Autant de questions auxquelles cet essai apporte des réponses nuancées, à partir d’une étude renouvelée de la figure du flâneur dans le Paris romantique. Parcourant d’abord la scène mouvante de la flânerie populaire, puis son incarnation dans le roman balzacien, l’interrogation se porte ensuite vers les pratiques de marche dans la ville, d’écriture de la ville et de construction de soi chez Delphine de Girardin, George Sand et Flora Tristan. Exprimant un imaginaire tout à la fois citadin et féminin, ces écrivaines traduisent une soif de nouveaux cadres d’expérience et de représentation pour les femmes dans la ville.

2007 – 440 p. – 14 x 21,5 cm – ISBN 978 2 84310 105 2 – prix 32 €

Table des matières

Le Monde des livres

Le Monde des livres daté du 22 novembre 2007 consacre un article à l’édition des Oeuvres romanesques complètes II de Stendhal dans la Bibliothèque de la Pléiade

Stendhal, romancier politique
LE MONDE DES LIVRES | 22.11.07

© Le Monde.fr

Ainsi que Le Point du 22 novembre à l’adresse:

http://www.lepoint.fr/content/litterature/article?id=211213

Souriez à l’amour

« Souriez à l’amour »

C’est ce à quoi nous invite dans un duo, le plus sublime de tout l’opéra français, d’un autre H.B. né dans les environs de Grenoble et contemporain d’il nostro. Nous pouvons effectivement avoir le sourire : un fragment du manuscrit de De l’Amour entre dans les collections de Grenoble. Il s’agit du N° 170 des « Fragments divers » qui, quoique rédigé en 1820, ne figurait pas dans l’édition originale de 1822. Retrouvé par Romain Colomb dans les papiers de son cousin, il a été publié par lui pour la première fois dans l’édition Michel Lévy de 1853 (p. 297). J’ai pu en examiner l’autographe avant la vente et compte le publier, accompagné de quelques commentaires, dans la livraison de L’Année stendhalienne 2008. La prochaine édition de De l’Amour en cours de préparation par Xavier Bourdenet chez Garnier-Flammarion en intègrera bien entendu les variantes relevées. Passé en vente chez Christie’s Paris le 20 novembre, le précieux document a été heureusement préempté par la Bibliothèque de Grenoble. (Jacques Houbert)