Stendhal, les romantiques et le tournant de 1830

Stendhal, les romantiques et le tournant de 1830

Actes du colloque international de Paris 10-11 mars 2006

Études réunies par Michel Arrous

Paris, Eurédit, 2008, 14×20,5 cm, 234p.

ISBN: 2-84830-109-0

Prix public France 45 euros ttc

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1830 fait date. Année qui a vu se correspondre une révolution politique et une révolution littéraire. Quels rapports s’établissent alors entre la crise sociale et politique et la mise en question d’une littérature en proie à un deuxième « mal du siècle » ? Cette littérature du désenchantement -qui ne regroupe pas que des désillusionnés – est une littérature de la crise (Le Rouge et le Noir; La Peau de chagrin); elle se régénère par l’ironie – le « je ne sais quoi d’ironique et de narquois » décelé par Balzac dans le roman de Stendhal – aussi bien que par la dénonciation des excès du Romantisme venue d’un aîné et d’un inspirateur comme Nodier, ou par la parodie et, surtout, le renouvellement des thèmes et des formes. Cette littérature de la crise est la marque du « Romantisme de 1830 ». On a voulu la saisir et la comprendre à partir de Stendhal, en amont mais aussi au-delà de lui, en suivant le « tremblement » de Juillet jusqu’aux années 1835-1836. L’attention s’est portée sur les grands textes représentatifs et sur le récit excentrique, sur le regain de la nouvelle et du récit bref et, nécessairement, sur l’école du désenchantement dont l’interrogation permet de mieux situer ce deuxième Romantisme, à partir, entre autres exemples, du constat et des postulations d’un Balzac à la recherche d’un Romantisme critique de la réalité post-révolutionnaire. Sans exclusive aucune, ni de genre (nouvelle, roman, théâtre, opéra, caricature), ni de perspective ou de méthode, en convoquant toutes les spécialités (littérature, philosophie, histoire, histoire de l’art).