STENDHAL AUJOURD’HUI
Société internationale d’études stendhaliennes
Stendhal et les choses de la nature
26-27 mars 2010, 9h-17h
INHA, salle Vasari, 2 rue Vivienne, 75002 Paris
Les lecteurs de Stendhal savent que cet homme de la ville aime la montagne, les grands bois et les lacs, la mer, mais avec bien des nuances, sans oublier le « vert anglais ». On sait aussi qu’il y a chez lui un véritable culte de l’arbre et qu’il a été « extrêmement sensible à la beauté des paysages », même s’il n’y a pas dans son œuvre d’évocation objective des paysages qui sont plutôt suggérés que décrits ; mais il faudrait mesurer l’écart entre le paysage romanesque et le paysage décrit par le voyageur. Au centre des nombreux enjeux que propose le sujet de ce colloque, une question certes souvent débattue par la critique « paysagiste » : quelle place le texte stendhalien accorde-t-il à la nature ? Mais, plus encore, une interrogation sur les « choses » et, plus largement, sur les « êtres » de la nature dans leur existence propre (on pensera au merveilleux naturel et naturaliste) et dans leur intégration au monde du roman. Qu’il s’agisse des espèces animales, évoquées directement ou par le biais de comparaisons ou de métaphores, ou du monde végétal – qu’on pense à la présence de la pastorale ?, il y a chez Stendhal tout un univers créé à partir des « choses » et des « êtres » de la nature, voire une écologie romantique puisqu’il se préoccupe de la nature dans son immédiateté et dans son devenir.
Les propositions de communication devront parvenir avant le 31 janvier 2010 aux adresses suivantes :
mj.crouzet@wanadoo.fr, philippot.didier@wanadoo.fr, michelarrous@club-internet.fr