Stendhal et ses langues
Textes réunis et présentés par Marie-Rose Corredor
Collection BIBLIOTHÈQUE STENDHALIENNE ET ROMANTIQUE
Il s’agit d’une approche plurielle qui rend compte de la curiosité du linguiste à Milan, de l’argumentation du pamphlétaire, du questionnement du traducteur ; pour l’habitant de « Cosmopolis » selon le mot de Valéry, les langues – vivantes ou mortes – sont un lieu de d’appropriation et de reconfiguration : une polyglossie constante dans les textes à usage intime tendant à suggérer une autre langue, le « stendhalien ».
Cet ouvrage se propose de revoir la phrase célèbre de P. Valéry – « son moi vit à Cosmopolis et pense en toutes les langues » – en examinant quelques relations essentielles de Stendhal aux langues – vivantes ou mortes – qu’il connaissait ou semblait connaître. Dans le cadre d’un « cosmopolitisme » que lui-même revendiquait, son implication dans les débats linguistiques de son temps a valeur de symptôme et n’exclut en rien les démarches personnelles d’appropriation qui ont fait parler de « marqueterie d’idiomes » ou de « sabir » à son égard.
ELLUG 2007 – 366 p. – 14 x 21,5 cm – ISBN 978 2 84310 103 8 – prix 26 €