Henri Beyle, dit STENDHAL (1783-1842) écrivain.
L.A.S. du pseudonyme fantaisiste « L. St Pétau », Rocca di Papa 27 septembre [1831], à son ami l’avocat Vincenzo SALVAGNOLI, à Florence ; 3 pages in-4, adresse.
BELLE LETTRE INÉDITE, évoquant les écrivains italiens et les charmes de Florence. C’est la seule fois, semble-t-il, que Stendhal utilise ce pseudonyme fantaisiste.
Il craint que son « obligeant ami » ne soit malade. « J’ai envoyé à M. VIEUSSEUX une lettre pour vous, je vous priais de jetter à la poste une lettre pour M. Achille Maury [MAURI] qui m’enchante. Il n’a pas l’emphase de M. GIORDANI et il a de la chaleur. Deux conditions auxquelles manquent souvent les écrivains d’Italie, ils écrivent comme le Vicomte d’ARLINCOURT si cher aux femmes de chambre. Rapelez moi au souvenir de la charmante Comtesse G. Soyez mon avocat, vos éloquentes plaidoiries doivent avoir pour but de la persuader que je suis parti en maudissant mon sort, comblé du regret d’avoir 20 ans de trop. À mon premier voyage dans votre charmante Florence, elle me regardera comme un ancien ami »… Il le charge aussi d’une lettre de recommandation et de compliments à diverses personnalités de Florence. « J’ai vu Mme la Duchesse et Don Michele hier, ils se portent fort bien. Ne m’oubliez pas auprès de M. VIEUSSEUX. Il ne se passe pas de jours que je ne regrette son utile et agréable établissement, sans compter l’excellent café qu’il donne à ses amis le soir. Depuis 8 jours je ne lis plus de journaux, je ne prends plus d’intérêt à la canaille humaine »… Il demande à son ami s’il a lu le Barnave de Jules JANIN : « On dit que cela est bien court. L’héroïne sera Marie-Antoinette. N’importe c’est utile. Songez à fabriquer une histoire qui donne quelque chose à vous dire aux gens que vous verrez dans les salons de Paris »… 4 000,00 Euros
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