Dans le Viaggio al Lago di Como de Pietro Dettamanti, (Moncalieri, CIRVI, 2007), l’auteur consacre à Stendhal trois chapitres, à savoir: Stendhal e Lecco – Stendhal: un invito a Varenna – Stendhal dalla Riviera di Levante al lago di Como.
Collection : Rivages Poche / Petite Bibliothèque, n°570
Préface de Antoine de Baecque
« Un texte fulgurant : vingt-trois articles qui, comme dictés par la voix d’un “god” qui l’aurait visité dans son sommeil agité, offrent à Stendhal la toute-puissance retrouvée d’exaucer tous ses voeux, même les plus intimes, les plus vicieux, les plus audacieux, les plus secrets.
N’est-ce pas là le rêve de tout homme? Mais surtout la démonstration des pouvoirs de l’écriture : en quelques pages, refaire le monde selon un idéal de beauté, faire pénétrer dans un univers magique et merveilleux où tout redevient possible. »
Format : Poche
Prix : 5 €
Dernière Edition : Mars 2007
Dimensions : 170 x 110
EAN : 9782743616731
I.S.B.N. : 2-7436-1673-3
A. BOTTACIN, A. COLLET, Un nuovo inedito stendhaliano in « Studi Francesi », a. L, fasc. I, (janvier-avril 2006), pp. 101-118.
(Il s’agit d’une lettre inédite de la main de Stendhal que j’ai repérée aux Archives d’Empoli, près de Florence, que Stendhal a envoyée à Vincenzo Salvagnoli de Rome, à la date du 9 avril [1835]. En outre c’est la seule en notre possession écrite en réponse à un billet de M. Salvagnoli).
Madame Collet m’a beaucoup aidée à déchiffrer un texte souvent très difficile à lire.
(un tiré à part se trouve à la Bibliothèque Municipale de Grenoble)
STENDHAL EN MIROIR. HISTOIRE DU STENDHALISME EN FRANCE (1842-2004)
Les rendez-vous posthumes fixés par Stendhal à la gloire (je serai lu en 1880, 1935…), et le parti affiché de ne s’adresser qu’aux happy few ont déterminé un phénomène très spécifique, dont l’histoire restait à écrire, et l’anthologie à rassembler : le stendhalisme. Être balzacien ou zolien, c’est connaitre et aimer Balzac ou Zola ; être stendhalien, ou beyliste – et l’hésitation entre les termes est déjà significative -, c’est faire partie d’un club très sélectif, appartenance qualifiante qui excède la littérature et induit une manière d’être au monde, un style de vie autant qu’un style tout court. On s’attache ici à suivre, au fil des générations et sur plus d’un siècle et demi, les métamorphoses surprenantes d’un écrivain majeur qui n’a été reconnu pour tel qu’après sa mort, et qui sera lu tour à tour comme le roi des psychologues, un sociologue de la subversion, un professeur d’énergie nationale, un modèle de dilettantisme cosmopolite, un moraliste désinvolte, un marxiste avant Marx, un freudien avant Freud, un phénoménologue avant la phénoménologie… Revendiqué par la droite, par la gauche et par ceux qui ne veulent ni de l’une ni de l’autre, réquisitionné par les idéologies, les passions et les modes successives, Stendhal, unique et pluriel, est un miroir qui reflète le kaléidoscope des cristallisations intellectuelles de la France moderne.
Prix EUR TTC: 62.00
Collection : Textes à l’appui / Lab. Sciences Sociales
Thème : Littérature, récits, voyages
Parution : février 2007 ISBN : 978-2-7071-5089-9
Nb de pages : 252 Dimensions : 135 x 220 mm
Prix : 23 € Façonnage : Broché
« Cet auteur ne cesse pas d’offenser », disait de Stendhal le philosophe Alain. De fait, Stendhal offense, heurtant les opinions convenues et bousculant les modèles reçus de la représentation. Il y va d’une forme d’engagement qui naît à même l’écriture, engagement d’abord littéraire, qui met en jeu le roman dans sa forme et ne craint pas de transgresser les règles implicites qui le gouvernent. Jacques Dubois montre dans ce livre que ce grand écrivain des enchantements amoureux est aussi le romancier le plus authentiquement politique que la France ait connu au XIXe siècle, décrivant sans pitié la glaciation que connut la société française durant la Restauration et la monarchie de Juillet. Tout le problème de Stendhal est en réalité de conjuguer deux mondes apparemment incompatibles, celui de la politique et celui de l’amour. Sa solution : faire de la passion amoureuse le lieu même de l’opposition politique. Or, dans ce jeu complexe, ce sont les femmes qui entraînent des héros moins résolus, tels que Fabrice Del Dongo et Julien Sorel, dans des actes éclatants de profanation symbolique. Plus généralement, la sociologie romanesque de Stendhal décrit chez ses personnages une lutte individuelle et collective pour la reconnaissance, qui met en cause tant le déterminisme des appartenances que les tyrannies du quotidien. Des personnages qui en disent long sur les rapports de société et sur ce que l’évidence de ces rapports dissimule. Au gré de ces épisodes, une science du social se fait jour, une science vagabonde, qui ne se réclame pas d’un programme explicite. Mais la lecture de Jacques Dubois montre aussi à travers quels biais l’auteur du Rouge et le Noir, au-delà de ses ambitions esthétiques, a ouvert la voie aux sciences sociales et les a accompagnées dans leurs développements.
39€, 672pages. Cousu
2007, ISBN 978-2-86878-249-3
Collection Hologrammes
Édition critique contenant les notes et additions de
Stendhal par Michel Crouzet
La différence stendhalienne n’a cessé de déconcerter ses éditeurs. Stendhal brouille la frontière entre livre et manuscrit: il complète, corrige, réécrit la première édition de La Chartreuse de Parme et nous lègue un texte pluriel, en devenir – impubliable? Cette édition relève le défi. Établie à partir du texte de 1839, enrichie des notes, ajouts et retraits collectés sur tous les exemplaires annotés par Stendhal, elle se rapproche de cette Chartreuse de 1860 en trois volumes à laquelle il songeait. Nous avons conservé les fantaisies orthographiques de son italien, les étrangetés de sa phrase organisée à partir d’une ponctuation audacieuse et inimitable, la coulée de son paragraphe et de sa page. Roman miraculeux, roman exemplaire, La Chartreuse éclate d’un vouloir-vivre joyeux et tragique. Dans l’Italie du XIXe siècle, la réalité s’élève d’elle-même au fabuleux, à l’aventure; l’histoire confine au romanesque, à l’opéra bouffe, à la comédie de cour. Stendhal nous parle d’héroïsme, à travers les figures du sublime passionnel que sont la vengeance, l’inceste, le tyrannicide, et de la naïveté d’un héros à «l’air cornichon».
Dès la première parution, Stendhal rêve d’une édition en 3 volumes pour 1860 et commence à y travailler. Le propos de notre édition, qui fournit et organise les éléments qu’il a laissés, est de s’en approcher.
Histoire du texte. Principes de l’édition.
Symboles et abréviations
LA CHARTREUSE DE PARME
Texte établi à partir de l’édition de 1839.
Ont été ajoutés en notes les commentaires, variantes et additions de Stendhal figurant sur les exemplaires Chaper, Lingay et Royer, ainsi que les variantes relevées dans les éditions de 1846 et 1853.
Appendices
Chapitres complémentaires
La Chartreuse de Parme et les manuscrits italiens
Marginales en liberté
Relevé des annotations portées par Stendhal sur les pages de début et de fin des exemplaires Chaper, Lingay et Royer.
Projets de réponse à l’article de Balzac
Notes de Michel Crouzet
Chronologie – Bibliographie
COLLECTION
HOLOGRAMMES
Publier des éditions qui révèlent une « image
totale » de l’écrit.
Collection « CRIBLES Essais de littérature » sous la direction de Pierre Glaudes.
Stendhal, Balzac, Dumas : quoique ces trois noms soient souvent évoqués lorsqu’il s’agit de romantisme et de récit, il n’est pas si courant de les trouver associés. Ce qui les sépare frappe plus à première vue que ce qui les unit. C’est ce paradoxe qu’on a voulu explorer dans cet ouvrage auquel ont collaboré des spécialistes de chacun de ces auteurs, mais aussi du romantisme. Si Stendhal, Balzac, Dumas sont bien des romanciers romantiques, le sont-ils de la même façon, pour les mêmes raisons ? Y a-t-il une cohérence de la notion de “récit romantique” ? C’est à ces questions qu’essaient de répondre les communications ici rassemblées, en variant les modes d’approche. La comparaison resserrée, par souci d’approfondissement, à ces trois écrivains vient naturellement s’enrichir de rapprochements avec d’autres prosateurs romantiques : Mme de Staël, Nodier, Hugo, Sue, Musset, Mérimée, et d’autres. Au total ce sont les linéaments d’une théorie du récit romantique qui s’esquissent ; un récit entièrement tendu vers la communication des savoirs, des émotions et des valeurs, qui a en même temps une conscience aiguë des limites et des apories de la communication. Bref, un récit moderne.
« L’Envers de l’histoire contemporaine.Conjurations, complots et sociétés secrètes, moteurs souterrains du récit romanesque romantique » Sarah Mombert (ENS Lettres et sciences humaines, Lyon) 21
Les Mystères de Paris selon Balzac et Dumas: d’un motif romanesque traditionnel à la trame d’un récit romantique» Cécile Meynard (Université Stendhal, Grenoble 3) 33
« Un projet romantique: la quête de la totalité chez Balzac et Dumas» Anne-Marie Cahlet-Bianco (Université d’Angers) 53
«Système et mises en scène de l’énergie dans le récit romantique selon Stendhal et Balzac. Massimila Doni et ses intertextes stendhaliens» Hélène Spengler (Université Stendhal, Grenoble 3) 69
«Pour un récit romantique: Vanina Vanini (Stendhal), Un épisode sous la Terreur (Balzac), La Rose rouge (Dumas) » Michel Autrand (Université Paris-Sorbonne, Paris 4) 101
MODÈLES, FORMES, STRATÉGIES
«Armance, Le Lys dans le vallée et la tradition du roman sentimental» Brigitte Louichon (IUFM d’Aquitaine) 119
«Logique du récit musical chez Stendhal et Balzac» Béatrice Didier (ENS, Paris) 137
«Stendhal, Balzac et la question du style indirect libre» Michel Brix (Université Notre-Dame de la Paix, Namur) 149
«Rapidité et légèreté: parallèles et divergences entre Stendhal et Dumas» Vittorio Frigerio (Université Dalhousie, Halifax, Nouvelle Écosse) 163
«Des enjeux contrastés de l’ellipse dans trois nouvelles romantiques (Dumas, Marie (1826) – Balzac, L’Élixir de longue vie (1830) -Stendhal, Le Philtre (1830) » Jacques Dürrenmatt (Université Toulouse 2, Le Mirail) 179
«Ruptures et interruptions dans le récit romantique. Quelques exemples tirés de Stendhal et de Balzac (La Chartreuse de Parme, Illusions perdues) » Pierre Laforgue (Université de Franche-Comté, Besançon) 193
«La question des longueurs (Stendhal, Balzac, Dumas) Aude Déruelle (Université de Nice Sophia-Antipolis) 203
«Quand le roman parle à son lecteur. Stratégies du discours auctorial chez Balzac, Dumas, Stendhal» Christèle Couleau (Université Paris-Nord, Paris 13) 219
HISTOIRE, SOCIÉTÉ, RÉCIT
«L’Histoire à l’estomac. Corps, société, pouvoir dans le récit romantique» Jean-Marie Roulin (Université Jean Monnet, Saint-Étienne) 235
«Trois romantiques face à l’histoire: Stendhal, Dumas, Balzac» Isabelle Durand-Le Guern (Université Rennes 2, Haute-Bretagne) 251
«Raison et déraison vendettales dans La Vendetta de Balzac et Les Frères corses de Dumas» Claudie Bernard (Université de New York, NYU) 265
«Fictions critiques. Érotique et politique dans La Chartreuse de Parme et La Cousine Bette » Constanze Baethge et Jacques Dubois (Université d’Osnabrück, Université de Liège) 284
«Sociopoétique de la rumeur dans Lucien Leuwen, La Maison Nucingen, et Le Comte de Monte-Cristo » Alexandre Péraud (Université Michel de Montaigne, Bordeaux III- Modernités) 301
Beyle avant Stendhal : Stendhal a beaucoup écrit avant Stendhal, dans l’ombre clandestine du journal ou de la correspondance, dans les essais dramatiques de sa jeunesse. C’est ce premier Stendhal que nous souhaiterions explorer, en considérant pour la première fois l’œuvre dans sa dimension la plus large : notes, correspondance, journal, premiers essais dramatiques, etc.
Janinne Gallant
Béatrice Didier
Hélène de Jacquelot
Kajsa Andersson
Thierry Ozwald
Cécile Meynard
Marie-Rose Corredor
Ferdinand Collier
Alexandra Pion
Xavier bourdenet
Françoise Guinoiseau
Elisabeth Scheele
Michel Brix
Francesco Spandri
Serge Linkès
Suzel Esquier
Catherine Mariette-Clot
Marthe Peyroux
Jean-Jacques Hamm
Michel Crouzet
ISBN 978-2-84174-414-5
2007 | 440 p.| 34 €
sous la direction de Michel Arrous, Francis Claudon, Michel Crouzet
Les éditions Örebro University ont fait paraître en juin 2006 le troisième tome de l’Image du Nord chez Stendhal et les romantiques. Textes rassemblés par Kajsa Andersson. Un quatrième tome est en préparation pour le printemps 2007.
« L’image du Nord chez Stendhal et les Romantiques « , tel était le thème du colloque tenu à l’Université d’Örebro, du 25 au 27 avril 2002. Les participants étaient invités à revoir à la lumière stendhalienne et romantique l’opposition toute faite entre le Nord et le Sud, le premier plus civilisé, plus riche d’énergie que le second présenté traditionnellement comme terre des arts et des passions. Au centre des débats devaient trouver place les différentes composantes dont étaient formées cette Image du Nord: mélancolie, spiritualité, utopie, morale, esprit de révolte de l’individu à l’égard d’une société contraignante, angoisse existentielle parmi d’autres traits marquants.Les nombreux intervenants, chacun muni d’un bagage érudit spécifique, interrogèrent maintes disciplines, roman, journalisme, théâtre, peinture, mythologie etc. pour parvenir à la présentation la plus fine possible de cette image et constater que le Nord garde pour figure de proue le clair bouleau et le sombre sapin opposé à l’oranger si cher à Stendhal et le laurier-rose à Gobineau. Ces deux volumes, somme des travaux inspirés par un vaste sujet, permettent de découvrir l’attrait et l’influence exercés par le Nord sur l’imagination, la sensibilité des méridionaux et leur goût des voyages.
RAPPEL:
Premier tome 25 euros
Deuxième tome 30 euros
Les deux tomes 50 euros
Frais de port à la charge de l’acheteur.
On peut se procurer ces ouvrages en prenant directement contact avec madame:
KAJSA ANDERRSON
Stryrmansgatan 37
SE- 1144 54 STOCKHOLM