Publication en ligne:
Hélène de Jacquelot, « Stendhal et Beccaria »
dans Revue italienne d’études françaises, n. 3, 2013, p. 292-306,
Publication en ligne:
Hélène de Jacquelot, « Stendhal et Beccaria »
dans Revue italienne d’études françaises, n. 3, 2013, p. 292-306,
Stendhal et le ridicule
Pierrette Pavet
Paris : Eurédit, 2013
http://www.euredit-editions.com
Eurédit Diffusion-Distribution BP 3532150 – Cazaubon
470 p. 72 EUR
Tout commence avec Don Quichotte et Le Misanthrope. Le premier conduit Stendhal à privilégier le sourire, plein de sympathie pour la personne raillée. Le Misanthrope l’invite à une critique du rire où l’attention aux autres éclipse le propre plaisir des rieurs. Précisément le roman, mieux que la comédie, laisse s’épanouir le lyrisme du moi. À l’exemple de Cervantès, Stendhal perçoit aussi dans le ridicule un problème du roman, surtout quand il est roman d’amour : ironie épique, héroï-comique et ironie romanesque se superposeront dans son œuvre. Cette approche le met à la croisée de différentes traditions, parfois en porte-à-faux avec le romantisme. L’égotisme, la chasse au bonheur, l’énergie, l’amour font tous une large place au ridicule comme à un enjeu du plaisir et du bonheur beylistes, autant dire de son esthétique.
Le héros stendhalien oppose ses ridicules singuliers aux ridicules communs. Ses chutes de cheval et autres accidents humiliants relèvent de la grâce. On peut reconnaître une nuance entre le ridicule au masculin et le ridicule au féminin, celui des héroïnes naturelles.
Le naturel est justement une obsession de Stendhal dans son style même. Cela peut l’amener à laisser la place à l’accident et à l’incorrection, par exemple avec le motif récurrent de la faute d’orthographe. La grâce dans le comique, c’est aussi la rencontre harmonieuse du sérieux et du non-sérieux (celle de l’opéra bouffe), ou encore la réversibilité vertigineuse et imprévisible des définitions du ridicule. Ironiste, Beyle dépasse l’ironie dans une poétique du ridicule où retentit le rire de l’âme.
Le Magazine Littéraire consacre son numéro de décembre à Stendhal
Relire Le Rouge et le Noir
Sous la direction de:
Bourdenet (Xavier), Glaudes (Pierre), Vanoosthuyse (François)
Collection Rencontres N° 67
Études dix-neuviémistes N° 19
Réunissant une vingtaine de spécialistes de Stendhal et du roman du XIXe siècle, ce volume est un aperçu des enjeux de la critique «rougiste» aujourd’hui.
ISBN 978-2-8124-2083-2
EAN 9782812420832
Paris
27/11/2013
15 x 22 x 2,1 cm
385 pages
Prix unitaire: 32.00 € TTC
Classiques Garnier
« Le Rouge et le Noir » de Stendhal – Lectures critiques
Sous la direction de Martine Reid
Classiques Garnier, collection « Rencontres », 2013.
246 pages, 29.00 €
EAN13 : 9782812420863.
Convoquant des spécialistes de littérature français et étrangers ainsi que des chercheurs venus d’autres disciplines (histoire, histoire de l’art et du livre, cinéma), cet ouvrage interroge de façon originale l’un des romans les plus lus et les plus commentés de la littérature française.
Consulter la Table des matières
Adresse : 6, rue de la Sorbonne 75005 PARIS
Maurice Merleau-Ponty
RECHERCHES SUR L’USAGE LITTÉRAIRE DU LANGAGE
Cours au Collège de France
Notes, 1953
Éditeur(s) scientifique(s): Benedetta Zaccarello / Emmanuel de Saint Aubert
Collection: CHAMPCONTRECHAMP
ISBN: 978-2-94-0406-83-8
Date de publication: 7.11.2013
Nombre de pages: 256
36 CHF • 28 €
Le second cours de Maurice Merleau-Ponty donné au Collège de France en 1953.
Prononcé parallèlement aux leçons sur «?Le monde sensible et le monde de l’expression?» lors de la première année d’enseignement de Merleau-Ponty au Collège de France (1953), le cours intitulé «?Recherches sur l’usage littéraire du langage?» développe un questionnement sur la littérature, mais aussi, à travers elle, sur la relation entre expérience et parole, entre existence et discours. Au prisme de deux figures d’écrivain considérées comme emblématiques, Valéry et Stendhal, l’auteur analyse l’évolution du rôle et des potentiels de la parole littéraire. Au tournant de l’époque «?moderne?» (selon une définition que Merleau-Ponty avait auparavant appliquée à la peinture), il revient à la littérature de révéler la plasticité de tout langage, ainsi que la «?fonction conquérante?» d’une parole soustraite aux usages habituels et rendue, par l’épreuve de l’écriture, à sa capacité à dire ce qui n’avait pas été jusque là exprimé. Par là, la littérature devient non seulement un exemple de travail sur et par le langage — devançant en ce sens les acquis de la philosophie —, mais aussi un lieu d’interrogation des dynamiques propres à l’histoire et à la culture.
Texte établi par Benedetta Zaccarello et Emmanuel de Saint-Aubert
Annotations et avant-propos de Benedetta Zaccarello
Sommaire:
Avant-propos, par Benedetta Zaccarello 9
?Note des éditeurs 53
Table des matières de la préparation du cours 55
?Brouillon du résumé de cours 61
Notes préparatoires du cours 69
Annexe??: «?Sartre – Parain???», notes de lecture 227
Liste des notes de lecture 239
?Bibliographie 241
Index 247
Lectures de Stendhal
Le Rouge et le Noir
Xavier Bourdenet (dir.)
2013
Presses Universitaires de Rennes
Domaines : Littérature XIXe siècle, Agrégation Lettres
Collection : Didact Français
Format : 15,5 x 24 cm? Nombre de pages : 268 p.
ISBN : 978-2-7535-2813-0
Disponibilité : en librairie? Prix : 16,00 €
Sommaire:
« Chronique de 1830 »
Personnel romanesque et usages du monde
Roman et romanesque
Énonciation, structuration, réception
Ce manuel propose de nouveaux éclairages sur Le Rouge et le Noir, roman hors norme devenu un des classiques de la littérature européenne. Il tente notamment de donner sens à son sous-titre (« Chronique de 1830 »), envisage sa relation problématique aux schémas du roman d’apprentissage, interroge son lien aux traditions romanesques et analyse la nouveauté de ses dispositifs énonciatifs, structuraux et stylistiques.
Xavier Bourdenet est maître de conférences à l’ESPE de Paris (université Paris-Sorbonne). Spécialiste de Stendhal, auquel il a consacré de nombreuses études, il collabore à l’édition des œuvres romanesques complètes de cet auteur (Bibliothèque de la Pléiade), a récemment co-édité Enquêtes sur les « Promenades dans Rome » (ELLUG, 2011) et dirige la « Série Stendhal » des Classiques Garnier.
Documents à consulter sur le site des Presses Universitaires de Rennes:
L’ANNÉE STENDHALIENNE N°12
TEXTES ET PARATEXTES
ÉTUDES RÉUNIES PAR YVES ANSEL
UN DEMI-SIÈCLE D’ÉTUDES STENDHALIENNES (1962-2012)
Études réunies par Philippe Berthier
(Colloque du cinquantenaire de l’Association des Amis de Stendhal, École Normale Supérieure, 4 mai 2012)
CHAMPION PARIS
http://www.honorechampion.com/cgi/run?wwfrset+3+725011913+1+2+cccdegtl1+N+1+15192615
Prix EUR TTC: 50.00
Textes et paratextes : Yves ANSEL : Préambule – Cécile MEYNARD : La Question du destinataire dans le péritexte des écrits diaristes et autobiographiques de Stendhal – Laure LÉVÊQUE : Aux marges du théâtre stendhalien : paratexte, métatexte, pré-texte ou Fictions sans diction – Philippe BERTHIER : Poétique et politique de la note – Jean-Jacques HAMM : La Vie de Henry Brulard ou l`autobiographie possible – Hélène de JACQUELOT : La Table et autres accessoires utiles au lecteur des Idées italiennes – Xavier BOURDENET : Justifier l`échec : le discours préfaciel de De l`amour – Alexandre GENNEVOIS : Un projet d`article : Le Rouge et le Noir, mode d`emploi .
Un demi-siècle d`études stendhaliennes (1962-2012) : Philippe BERTHIER : Ouverture – Béatrice DIDIER : Habemus papam ! – Xavier BOURDENET : Stendhal et la sociocritique : aller et retour – Marie PARMENTIER : Stendhal et la narratologie – François VANOOSTHUYSE : Le scénario « Stendhal » : enquêtes psychanalytiques – Claire DESLAURIERS : Stendhal aurait-il un style ? – Du « non-style » à la recontextualisation – Serge LINKÈS : Les archives stendhaliennes : un chantier sans fin ? – Yves ANSEL : Le Stendhal de Michel Crouzet.
PARUTION: 04.11.13
COLLECTION: ANNÉE STENDHALIENNE
FORMAT: 15X22CM
440 pages
BROCHÉ
1 volume(s)
N° SERIE: 0012
ISBN: 9782745326249
EAN: 9782745326249
Philippe BERTHIER
AVEC STENDHAL
(Essai)
EDITIONS DE FALLOIS
22 rue La Boétie· 75008 PARIS· Tél. 01 42 66 91 95· Fax. 01 49 24 06 37 • E-mail: fallois@wanadoo.fr
Mise en vente: 19 novembre 2013
176 pages – Prix TTC: 18 €
Diffusion Hachette
L’auteur de ce livre est tombé amoureux de Stendhal à seize ans et, près de soixante ans plus tard, chaque matin, à ce partenaire qui ne l’a jamais lassé ni déçu, il renouvelle in petto une fidélité définitive.
Mais que signifie passer sa vie avec un écrivain qu’on a élu pour compagnon privilégié de ses travaux et de ses jours? Impossible qu’un commerce aussi affectueux et assidu n’influe pas sur les goûts, les opinions, les amours, les démarches et comportements. À chaque pas, le Stendhalien interroge l’ombre souriante, mais exigeante, qui chemine avec lui: que ferais-tu, que penserais-tu, comment réagirais-tu à ma place?
Des circonstances les plus quotidiennes aux grands enjeux auxquels chacun est inévitablement confronté, cette chronique d’une addiction heureuse illustre le lien très particulier qu’on peut nouer avec Stendhal, plus proche que beaucoup de nos proches, et la prégnance de la littérature. Un auteur quitte les rayons de la bibliothèque, pour
se faire témoin, juge, voire acteur d’une existence de lecteur.
Philippe Berthier est professeur émérite à la Sorbonne Nouvelle.
Il a publié de nombreux ouvrages sur Stendhal, dont il coédite les Oeuvres romanesques complètes dans la Bibliothèque de la Pléiade. Il a fondé et dirige la revue L’Année Stendhalienne.
Michel Crouzet
Quatre essais sur Le Rouge et le Noir
Date de parution : 2013
ISBN : 978-284-830-177-8
14 x 20,5 cm
dos carré collé
302 pages
EUREDIT
49 €
Les quatre essais sur Le Rouge et le Noir réunis par Michel Crouzet plongent le lecteur au cœur d’un roman dont le sens, on le sait, se dérobe sans cesse.
Le premier de ces essais (Julien Sorel et le sublime : étude de la poétique d’un personnage) s’efforce de saisir le héros du roman par une analyse de la poétique qui le constituerait, celle du Sublime ; celui-ci unit, en effet, contradictoirement, beauté et laideur, bonté et violence, il suscite peur et sympathie, admiration et malaise, et ce qu’on connaît de lui conduit au bout du compte à l’inconnaissable. Julien, le héros criminel et violent, radicalement subversif, occupe le dernier essai (Crime, danger, violence dans “Le Rouge et le Noir”) ; le roman en son entier, analyse M. Crouzet, contient tout un débat sur les bienfaits du danger et propose, à partir de la notion d’énergie, une véritable transmutation des valeurs. Mais le Rouge est également étudié (Roman et musicalité : à propos du “Rouge et le Noir”) comme roman de la musicalité. Il produit un effet semblable, selon le critique, à celui de la musique ; dès lors il n’y a pas d’effet de réel : les jeux multiples de l’écriture ont un pouvoir d’évocation et ne cessent tout à la fois d’affirmer et de nier, de montrer et de voiler. Enfin Mme de Rênal apparaît (Madame de Rênal ou la tendresse héroïque) dans toute sa singularité comme héroïne de la tendresse. Elle est héroïque parce que sa tendresse infinie, inépuisable, est étrangère à la société, étrangère à Julien, éduqué par une mère-amante.