La société d’édition EUREDIT a mis en ligne un site internet sur lequel on peut consulter en particulier le sommaire de l’ensemble des numéros de la revue stendhalienne HB.
Archives de l’auteur : admin
Les Mystères de La Chartreuse de Parme
Pierre Alain Bergher
Les Mystères de La Chartreuse de Parme
Les arcanes de l’art [2010] , 304 pages, 140 x 205 mm. Collection L’Infini, Gallimard -ess. ISBN 9782070127672. Parution : 25-05-2010. 23,00 €
Résumé « Un livre passionnant sur un aspect étrangement méconnu de Stendhal. » Philippe Sollers. Il s’agit d’une découverte, la découverte de la clef d’un canon de la littérature universelle, selon Proust le plus beau roman du monde, La Chartreuse de Parme. Telle la classique lettre volée, cette clef se trouve sous nos yeux depuis toujours. Stendhal se sert des emblèmes du tarot, déjà présents dans la franc-maçonnerie des Lumières, pour construire son œuvre, comme il se sert de ses outils de maçon pour construire sa tour Farnèse, juste au-dessus d’un acacia, le grand symbole du maître.
À consulter
Article de Lluis Bonada dans El Temps: ‘La cartoixa de Parma’, gran novel·la maçònica
Stendhal de Philippe Berthier
Stendhal
de Philippe Berthier
Biographie
Editeur : De Fallois
ISBN 978-2-87706-721-8
Prix éditeur : 24 euros
Nombre de pages : 550 pages
Faut-il, pour écrire, renoncer à vivre ? À cette question, contrairement à Flaubert, Stendhal a résolument et très tôt répondu non. S’il a su d’emblée qu’il serait écrivain (en toute simplicité, le Molière du XIXe siècle), l’écriture n’a été pour lui qu’une passion parmi d’autres, aussi définitives l’amour de la musique et de la peinture, l’amour des paysages, l’amour des idées et l’amour de l’amour, sous le signe du même goût violent d’être heureux.
Dans le tourbillon d’une Histoire emportée hors de ses gonds comme dans la léthargie de la modernité bourgeoise, il reste imperturbablement fidèle à ses choix propres préférant aux fausses urgences de l’engagement les échanges intellectuels, les émotions jamais fanées que lui apportent la fraîcheur alpestre d’un lac italien, les chairs ambrées du Corrège et par-dessus tout une femme qui, dans le clair-obscur rêveur du théâtre, chante Mozart et Rossini.
À travers les aléas d’une vie contrastée, Stendhal est aussi et surtout « un homme qui pense à autre chose « , dans une secrète patrie où son désir revisite inlassablement les mêmes lieux fétichisés. Parfaitement là, et complètement ailleurs. L’auteur a souhaité rendre sensible cette fidélité à soi-même, dans un récit dégraissé, mené sur un tempo vif, et qui surtout échappe au fléau du dix-neuvième siècle qu’était pour Stendhal la gravité.
S’approcher en somme de cette chimère: une biographie de Stendhal que Stendhal lui-même aurait eu plaisir à lire.
Philippe Berthier est professeur émérite à la Sorbonne Nouvelle. Cet ouvrage est le neuvième qu’il consacre à Stendhal, dont il coédite les Oeuvres romanesques complètes dans la Bibliothèque de la Pléiade. Il a fondé et dirige la revue L’Année stendhalienne (Champion).
Éditions De Fallois
Article de Thierry Clermont sur le site Le Figaro.fr
http://www.lefigaro.fr/livres/2010/06/16/03005-20100616ARTFIG00606-stendhal-apres-beyle.php
La filosofia nova de Stendhal
La filosofia nova de Stendhal
Ferdinand Collier
Essai – Édition originale mars 2010
211 pages • 105 x 205 mm
isbn 2-84505-089-5 • ean 9782845050891
20,00 €
Prix TTC, frais de livraison compris
Stendhal historien de l’art
Stendhal historien de l’art
Colloque international
3, 4 et 5 juin 2010
Grenoble, MSH-Alpes
Depuis quelques années, les écrits sur l’art de Stendhal ont suscité un regain d’intérêt tant parmi les spécialistes de littérature qu’auprès des historiens de l’art. De nouvelles éditions de textes, des colloques, des séminaires, mais aussi les travaux fondamentaux menés sur la correspondance administrative nous le prouvent. Il est désormais possible de mieux mesurer l’apport d’Henri Beyle aux débats sur l’art dans la première moitié du XIXe siècle en s’éloignant des lectures schématiques et des seules accusations de plagiat qui ont nourri tant de travaux du passé.
Grenoble nous a paru le lieu idéal pour réunir stendhaliens et historiens de l’art autour de ces débats. Les communications et les discussions ne porteront pas tant sur le critique d’art militant, dont la renommée est acquise, que sur la nature, la portée et le public des ouvrages où Stendhal affiche une posture d’historien.
(Sur le site de l’INHA Institut national d’histoire de l’art)
Séminaire « Lectures et lecteurs de Stendhal »
Séminaire international organisé par Béatrice Didier (Ecole Normale Supérieure, Paris), Marie-Rose Corredor (Centre d’Etudes Stendhaliennes et Romantiques, Université de Grenoble 3), Massimo Colesanti (Fondazione Primoli, Rome) et Hélène de Jacquelot (Dipartimento di Lingue e Letterature romanze, Université de Pise)
Roma (Fondazione Primoli, via Zanardelli 1, 00186 Roma) – 7 maggio 2010, ore 17
Letizia Norci Cagiano (Roma3), Stendhal e la « speme del viaggio a
Francesco Spandri (Roma3), Balzac lecteur de Stendhal en 1837
Paola Cattani (Pise), Suarès lecteur de Stendhal. La querelle sur le style
Séminaire Rééditer Stendhal
Centre de Recherche sur les Poétiques du XIXème siècle
Séminaire – Rééditer Stendhal
Rééditer Stendhal – François Vanoosthuyse.
27 mars 2010 – Sorbonne, amphithéâtre Michelet, 46 rue St Jacques.
Programme:
9h30 Présentation
9h45 Cécile Meynard (Université Stendhal): « Rééditer les journaux de Stendhal: complémentarité des éditions électronique et imprimée »
10h45 Pause
11h Yves Ansel (Université de Nantes) et Xavier Bourdenet (IUFM de Paris): « De la nécessité de nouvelles éditions et d’un nouvel apparat critique: Stendhal for ever et Stendhal for us« .
12h Keiko Sugimoto (Meiji Gakvin University, Tokyo): « »Pour une meilleure traduction ou du bon usage d’une nouvelle édition critique: le cas du « Rouge et le Noir »
Stendhal et les choses de la nature
STENDHAL AUJOURD’HUI
Société internationale d’études stendhaliennes
Colloque
Stendhal et les choses de la nature
INHA, salle Vasari, 2 rue Vivienne, 75002 Paris
Vendredi 26 mars 2010
9 h 15 Accueil des participants et ouverture du colloque
9 h 30 Françoise-Marie Guinoiseau (Lyon)
Voyages stendhaliens et paysages, par monts et vallées, lacs et forêts, de 1800 à 1836. Leçon de choses
10 h Elisabeth Scheele (Paris)
Guerre et nature chez Shakespeare et Stendhal
10 h 30 Pause
11 h Max Andréoli (Grasse)
Forêts et arbres chez Stendhal et Balzac
11 h 30 Brigitte Méra (Davidson College USA, ISC Paris)
Du journal au roman : intégration de la nature dans l’espace romanesque
14 h 30 Encarnación Medina Arjona (Université de Jaén)
« A l’ombre de ces beaux arbres » ou la lumière de Claude Lorrain chez Stendhal
15 h Janine Gallant (Université de Moncton)
Les choses de la nature et les choses de la peinture : un mariage romanesque
15 h 30 Francesco Spandri (Université de Rome III)
Armance ou M. le Capital et Mme la Terre
Samedi 27 mars 2010
10 h Pierrette Pavet (Paris)
Stendhal et la laideur des choses
10 h 30 Jean-Jacques Hamm (Queen’s University, Kingston)
Nominalisme et nature : bois et forêts stendhaliens
11 h Michel Crouzet (Université de Paris IV-Sorbonne)
Le terrestre et le céleste chez Stendhal
Michel Crouzet Regards de Stendhal sur le monde moderne
Michel Crouzet
Regards de Stendhal sur le monde moderne
L’échéance du futur est toujours présente à la pensée de Stendhal : fondateur de l’idée de modernité, il pressent en elle la décadence de la civilisation ; sa critique de ce qui a pu être pour lui l’avenir porte sur notre présent à nous. Cette thématique suivie par les articles de Michel Crouzet rassemblés ici commence à Henry Brulard qui inscrit son enfance dans la Révolution, il puise son énergie dans l’ivresse de la révolte, mais aussi dans la quête de la République qui implique une sociabilité plus large et plus généreuse. Mais enfant du siècle il veut se guérir du mal du même nom car dans le consentement mélancolique à la douleur, à la solitude, à l’esprit de sérieux, il perçoit le nihilisme du désenchantement.
Vient ensuite l’analyse du lien indestructible entre Stendhal et Napoléon : c’est le désir de gloire, le désir de l’immortalité laïque qui les attache l’un et l’autre à l’humanisme classique et unit le conquérant à l’écrivain.
Pour Stendhal romantique et républicain, la beauté ne peut naître que dans la liberté. Il y a donc trois époques de l’art et trois libertés : les républiques antiques, les républiques italiennes du moyen âge, la liberté des Modernes libéraux, mais elle s’annonce comme tristement stérile puisqu’elle étouffe les forces affectives qui pour le Romantique sont l’essence même de l’homme.
Libéral, Stendhal l’est pourtant, le prouve son incarnation en marchand de fers dans les Mémoires d’un Touriste : la société civile sous Louis-Philippe, mais sans lui, dûment séparée de l’Etat, apparaît alors dans toute sa gloire, toute sa prospérité, emportée par un mouvement qui, avec quelque ironie à coup sûr, réjouit le romantique qui est aussi un moderne pour qui existe la vie économique.
L’âme de la démocratie, c’est le souci politique, et les souffrances et les indignations qui ont tourmenté Stendhal ; les articles qu’il a écrits dans les revues anglaises sous la Restauration sont une sorte de thérapeutique de la politisation. Stendhal machiavélien au fond tend vers réalisme qui désaffecte la chose politique et annonce l’objectivité du réalisme romanesque : il utilise le même matériau et transforme le principe de sa représentation.
ISBN 978-2-84174-507-4
2010 | 482 p.| 35 €
Michel Crouzet, professeur émérite à l’Université de Paris-Sorbonne a beaucoup écrit sur Stendhal et d’autres écrivains du XIXe siècle ; il a publié récemment un Racine et Shakespeare et autres textes de théorie romantique chez H. Champion, une édition critique de La Chartreuse de Parme chez Paradigme, et Lucien Leuwen au Livre de Poche.
Qui nous délivrera de Louis XIV ?
Qui nous délivrera de Louis XIV ?
Un traité d’égotisme selon Stendhal
Un manifeste d’égotisme pour notre temps
Choix et préface de Samuel Brussell
Stendhal est aujourd’hui reconnu comme l’un des plus grands romanciers français, mais l’homme d’idées et d’action reste, dans son pays, méconnu et suspect.C’est cet observateur implacable des moeurs de son temps, des lendemains de 1789, puis de Waterloo, cet esprit éminemment révolutionnaire, an sens le plus noble, que l’éditeur a voulu faire mieux connaître à travers cette anthologie-manifeste. Cette voix libre, amie de l’imprudence, est un remède au lugubre assommoir du «politiquement correct» qui paralyse notre civilisation.
Qui nous délivrera de Louis XIV? Voilà la grande question qui renferme le sort de la littérature française à venir. Les gens de lettres actuels se sont fait un point de doctrine de soutenir le genre à la Louis XIV, et l’Académie française est devenue plus intolérante et presque aussi absurde que la Sorbonne.
Je propose au public d’adopter le verbe poffer (du mot anglais puff), qui veut dire vanter à toute outrance, prôner dans les journaux avec effronterie. Ce mot manque à la langue, quoique la chose se voie tous les jours dans les colonnes des journaux à la mode, auxquels on paie le puff en raison du nombre de leurs abonnés.
Un des caractères du siècle de la Révolution (1789-1832), c’est qu’il n ait point de grand succès sans un certain degré d’impudeur et même de charlatanisme décidé.
Il me semble qu ‘il faut du courage à l’écrivain presque autant qu’au guerrier; l’an ne doit pas plus songer aux journalistes que l’autre à l’hôpital.
Toute idée de politique dans un ouvrage de littérature… est un coup de pistolet au milieu d’un concert.
ISBN : 9782753805552
Prix : 16.9 €
136 pages
Collection : Anatolia