HB REVUE INTERNATIONALE D’ÉTUDES STENDHALIENNES N° 18 2014

HB
REVUE INTERNATIONALE
D’ÉTUDES STENDHALIENNES
N° 18
2014

Rédacteur en chef Michel Crouzet
Rédacteur en chef adjoint Michel Arrous
Secrétaire de rédaction Didier Philippot

Date de parution : 2014

ISBN : 978-2-84830-183-9 ISSN : 1287-3209

1 ill. couleur 17 x 24,5 cm dos carré collé 572 pages EUREDIT 91 €

Note de la rédaction en guise d’avant-propos
De quoi Yves Ansel est-il le nom ?
Règlement de comptes à HB Corral :
Les tontons flingueurs de L’Année stendhalienne par Michel Crouzet
Stendhal, le Romantisme et la Modernité. Sur l’œuvre de Michel Crouzet par Pierre Laforgue

SOMMAIRE

DOSSIER

STENDHAL ET L’ÉNERGIE
Colloque – Paris- Sorbonne ? 30 et 31 mars 2012
Textes réunis et présentés par
Michel ARROUS

Présentation par Michel Arrous
Énergie et écriture chez Stendhal par Méké Méité
Stendhal et l’énergie militaire : de César à Napoléon par Elisabeth Scheele
Audacieuses passions à l’italienne par Brahim Karoui
L’énergie visuelle : le regard méprisant dans Armance par Sascha Luethy
L’énergie comme valeur dans La Chartreuse de Parme
par Maria Zanni
Bourrés d’énergie jusqu’à la gueule… par Max Andréoli
De la sensation à l’expression : imagination et énergie dans Lamiel par Isabelle Pitteloud
Alla meglio : l’énergie prosaïque de Stendhal par Étienne Beaulieu
Les Mémoires de Mme Roland et l’énergie stendhalienne par Akemi Yamamoto
Le possible ridicule de l’énergie dans les romans stendhaliens par Pierrette Pavet
Stendhal, Maine de Biran et l’énergie par Michel Crouzet
Stendhal et l’ « énergie véritable » (Le crime ne paie pas) par Serge Linkès
L’énergie italienne du criminel plébéien selon Stendhal par Barbara Dimopoulou
Léthargie et agitation dans les nouvelles de Stendhal par Thierry Ozwald
Statues de gladiateurs romains et énergie par Andrée Mansau
Julien Sorel ou le jeune homme et la mort par Suzel Esquier
Stendhal ou l’énergie du non-style : enargeia / energeia par Hélène Spengler
Barrès professeur d’énergie par Françoise Guinoiseau
Stendhal, Baudelaire, et les peintres de l’énergie par Tomasz Szymansky
Éloge et ambiguïtés de la démesure : Stendhal épique. La Chartreuse de Parme par Maria Vicenta Hernández Álvarez

VARIA

Une lettre d’outre-tombe : Balzac et l’édition de La Chartreuse de Parme par Nobuhiro Takaki
À propos de Bogdan Chmielnicki  : Mérimée et la guerre par Thierry Ozwald
Lire les journaux français en Italie : objectif de Stendhal en 1832 et 1834 par Kosei Kurisu
Stendhal, la Mort de Dieu et le génie du catholicisme par Michel Crouzet
Stendhal et Mlle Mars. Un amour de théâtre par Gisela Moinet
Le pinceau d’Elisabetta Sirani sous la plume de Stendhal : de la biographie larvée à la mythification par Émilie Hamon-Lehours
Le reflet de soi : l’image spéculaire dans Armance par Sascha Luethy
Stendhal et le jardin : ou comment les arbres cachent le jardin par Michel Crouzet
Stendhal et Charles Collé poète de la gaieté par Elisabeth Scheele

NOTES
« Appelle moi Stendhal », dit-il par Marie Madeleine Fontaine
Bibliographie des travaux russes sur Stendhal : 1990-2010 par Olga Smolitskaya
Stendhal à Vilna par Kajsa Andersson

LIVRES

Journée d’études « Le Rouge et le Noir »

Journée d’études « Le Rouge et le Noir »

Vendredi 24 janvier, 9h45-18h00

Université Stendhal-Grenoble 3
Grande salle des colloques

Le célèbre roman de Stendhal, Le Rouge et le Noir fait cette année partie du programme d’agrégation (XIXe siècle) 2014,
c’est l’occasion pour le centre d’études stendhaliennes et romantiques d’organiser une journée d’études dédiée à l’ouvrage.

Pour connaître le programme de la journée

Contact : Catherine. Mariette-Clot@u-grenoble3.fr

Le suspense dans l’œuvre narrative de Stendhal

Le  suspense dans l’œuvre narrative de Stendhal

Colloque organisé par Stendhal Aujourd’hui
Avec la collaboration de HB Revue internationale d’études stendhaliennes

7 et 8 février 2014
Université Paris-Sorbonne-Paris IV
Maison de la Recherche, 28, rue Serpente, Paris VIe

Vendredi 7 février

9h15  Ouverture du colloque

9h30-12h30 Présidence : Michel Arrous

Le suspense discursif dans La Chartreuse de Parme
par Méké Méité (Université de Cocody-Abidjan)

Suspense à Waterloo
par Elisabeth Scheele (Paris)

Le regard et son vague souvenir. La dramaturgie oculaire dans La Chartreuse de Parme
par Sascha Luethy (Université de Berne)

11h Pause

Le suspense dans l’œuvre de Stendhal : une catharsis prolifique
par Marie-Thérèse Fuentes (Université Complutense, Madrid)

Physiognomonie et dramaturgie des passions, ou Descartes, Lavater et La Chartreuse de Parme
par Merete Gerlach-Nielsen (UNESCO)

12h30 Déjeuner

14h30-16h Présidence : Merete Gerlach-Nielsen

Stendhal lecteur de l’Arioste, ou l’action suspendue
par Manuel Esposito (Université Paris III)

Suspense et cataphore dans quelques récits de Stendhal
par Laetitia Gonon (Université Grenoble III)

L’absence d’événements comme événement : les amours de Lucien et de Mme de Chasteller
par Encarnacion Medina Arjona (Université de Jaen)

Samedi 8 février

10h-12h30 Présidence : Encarnacion Medina Arjona

Imprévisible Gina ou suspense à l’italienne dans La Chartreuse de Parme
par Pierrette Pavet (Paris)

Entre mémoire et attente, l’aventurier des Promenades dans Rome
par Marie-France Borot (Université de Barcelone)

11h Pause

Temps, contretemps, suspense : expérience et écriture du temps vécu dans Le Rouge et le Noir
par Hélène Spengler (Université Grenoble III)

Comique et suspense chez Stendhal
par Nicolas Perot (Caen)

12h30 Déjeuner

14h30-16h Présidence : Didier Philippot

« Toujours un petit doute à calmer », de la maxime au roman
par Pascale Mc Garry (University College Dublin)

Interruptions et digressions : y a-t-il un suspense dans les Mémoires d’un touriste ?
par Francis Claudon (Université Paris XII)

Le hasard chez Stendhal : aventure et narration
par Michel Crouzet (Université Paris-IV)

Stendhal et le ridicule Pierrette Pavet

Stendhal et le ridicule

Pierrette Pavet

Paris : Eurédit, 2013

http://www.euredit-editions.com

Eurédit Diffusion-Distribution BP 3532150 – Cazaubon

470 p.  72 EUR

Tout commence avec Don Quichotte et Le Misanthrope. Le premier conduit Stendhal à privilégier le sourire, plein de sympathie pour la personne raillée. Le Misanthrope l’invite à une critique du rire où l’attention aux autres éclipse le propre plaisir des rieurs. Précisément le roman, mieux que la comédie, laisse s’épanouir le lyrisme du moi. À l’exemple de Cervantès, Stendhal perçoit aussi dans le ridicule un problème du roman, surtout quand il est roman d’amour : ironie épique, héroï-comique et ironie romanesque se superposeront dans son œuvre. Cette approche le met à la croisée de différentes traditions, parfois en porte-à-faux avec le romantisme. L’égotisme, la chasse au bonheur, l’énergie, l’amour font tous une large place au ridicule comme à un enjeu du plaisir et du bonheur beylistes, autant dire de son esthétique.
Le héros stendhalien oppose ses ridicules singuliers aux ridicules communs. Ses chutes de cheval et autres accidents humiliants relèvent de la grâce. On peut reconnaître une nuance entre le ridicule au masculin et le ridicule au féminin, celui des héroïnes naturelles.
Le naturel est justement une obsession de Stendhal dans son style même. Cela peut l’amener à laisser la place à l’accident et à l’incorrection, par exemple avec le motif récurrent de la faute d’orthographe. La grâce dans le comique, c’est aussi la rencontre harmonieuse du sérieux et du non-sérieux (celle de l’opéra bouffe), ou encore la réversibilité vertigineuse et imprévisible des définitions du ridicule. Ironiste, Beyle dépasse l’ironie dans une poétique du ridicule où retentit le rire de l’âme.

Relire Le Rouge et le Noir Sous la direction de: Bourdenet (Xavier), Glaudes (Pierre), Vanoosthuyse (François)

Relire Le Rouge et le Noir
Sous la direction de:
Bourdenet (Xavier), Glaudes (Pierre), Vanoosthuyse (François)

Collection Rencontres N° 67
Études dix-neuviémistes N°  19

Réunissant une vingtaine de spécialistes de Stendhal et du roman du XIXe siècle, ce volume est un aperçu des enjeux de la critique «rougiste» aujourd’hui.

Table des matières

ISBN 978-2-8124-2083-2
EAN 9782812420832
Paris
27/11/2013
15 x 22 x 2,1 cm
385 pages
Prix unitaire: 32.00 € TTC

Classiques Garnier

http://www.classiques-garnier.com/editions/index.php?option=com_virtuemart&page=shop.product_details&flypage=flypage_garnier.tpl&product_id=1392

« Le Rouge et le Noir » de Stendhal – Lectures critiques Sous la direction de Martine Reid

« Le Rouge et le Noir » de Stendhal – Lectures critiques
Sous la direction de Martine Reid

Classiques Garnier, collection « Rencontres », 2013.
246 pages, 29.00 €
EAN13 : 9782812420863.

Convoquant des spécialistes de littérature français et étrangers ainsi que des chercheurs venus d’autres disciplines (histoire, histoire de l’art et du livre, cinéma), cet ouvrage interroge de façon originale l’un des romans les plus lus et les plus commentés de la littérature française.

Consulter la Table des matières

http://www.classiques-garnier.com/editions/index.php?page=shop.product_details&flypage=flypage_garnier.tpl&product_id=1391&category_id=10&keyword=Le+Rouge+et+le+Noir+de+Stendhal&option=com_virtuemart&Itemid=1

Adresse : 6, rue de la Sorbonne 75005 PARIS

Maurice Merleau-Ponty «?Recherches sur l’usage littéraire du langage?»

Maurice Merleau-Ponty

RECHERCHES SUR L’USAGE LITTÉRAIRE DU LANGAGE
Cours au Collège de France
Notes, 1953

Merleau-Ponty

Éditeur(s) scientifique(s):  Benedetta Zaccarello / Emmanuel de Saint Aubert
Collection: CHAMPCONTRECHAMP
ISBN: 978-2-94-0406-83-8
Date de publication: 7.11.2013
Nombre de pages: 256
36 CHF  •  28 €

www.metispresses.ch

Le second cours de Maurice Merleau-Ponty  donné au Collège de France en 1953.

Prononcé parallèlement aux leçons sur «?Le monde sensible et le monde de l’expression?» lors de la première année d’enseignement de Merleau-Ponty au Collège de France (1953), le cours intitulé «?Recherches sur l’usage littéraire du langage?» développe un questionnement sur la littérature, mais aussi, à travers elle, sur la relation entre expérience et parole, entre existence et discours. Au prisme de deux figures d’écrivain considérées comme emblématiques, Valéry et Stendhal, l’auteur analyse l’évolution du rôle et des potentiels de la parole littéraire. Au tournant de l’époque «?moderne?» (selon une définition que Merleau-Ponty avait auparavant appliquée à la peinture), il revient à la littérature de révéler la plasticité de tout langage, ainsi que la «?fonction conquérante?» d’une parole soustraite aux usages habituels et rendue, par l’épreuve de l’écriture, à sa capacité à dire ce qui n’avait pas été jusque là exprimé. Par là, la littérature devient non seulement un exemple de travail sur et par le langage — devançant en ce sens les acquis de la philosophie —, mais aussi un lieu d’interrogation des dynamiques propres à l’histoire et à la culture.

Texte établi par Benedetta Zaccarello et Emmanuel de Saint-Aubert

Annotations et avant-propos de Benedetta Zaccarello

Sommaire:

Avant-propos, par Benedetta Zaccarello  9

?Note des éditeurs  53

Table des matières de la préparation du cours 55

?Brouillon du résumé de cours  61

Notes préparatoires du cours  69

Annexe??: «?Sartre – Parain???», notes de lecture  227

Liste des notes de lecture  239

?Bibliographie  241

Index  247