Stendhal Historien de l’art

Stendhal
Historien de l’art

Daniela Gallo (dir.)

Peut-on considérer Stendhal comme un historien de l’art ? En admettant que les écrits où Stendhal tient une posture d’historien de l’art sont importants, on réévalue un pan de littérature artistique d’une grande richesse, injustement écartée à cause de son étrangeté et de son manque apparent d’érudition. Ainsi, reconsidérée dans une perspective européenne, la grande nouveauté du projet éditorial d’Histoire de la peinture en Italie apparaît plus flagrante et son échec trouve davantage d’explications.

Presses Universitaires de Rennes

http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3000

2012

Domaines : Histoire de l’art, Littérature XIXe siècle

Collection : Art et Société

Format : 17,5 x 25 cm?Nombre de pages : 234 p.
Illustrations : Couleurs et N & B
ISBN : 978-2-7535-2020-2
Disponibilité : en librairie?Prix : 20,00 €

ANNÉE STENDHALIENNE 11. STENDHAL / THÉÂTRE

ANNÉE STENDHALIENNE 11. STENDHAL / THÉÂTRE
Actes du colloque du 11 au 13 juin 2009 – Université Paris-III
Textes réunis par Lucy Garnier, Agathe Novak-Lechevalier et Myriam Sfar

Agathe NOVAK-LECHEVALIER : Stendhal / théâtre : présentation – Francesco SPANDRI, Lire, voir, écrire le théâtre – Muriel BASSOU: Critiques théâtrales à quatre mains : le duo Beyle-Crozet à pied d’œuvres en 1814 – Éric AVOCAT : Racine et Shakespeare dans Henri III. Fragment d’un drame romanticiste – Georges KLIEBENSTEIN : La Gloire et la Bosse : Auguste Gélimer ad majorem gloriam – Gisela MOINET : Stendhal ou la comédie de l’impossible – Cécile MEYNARD : Le théâtre stendhalien et la notion de caractère – Catherine MARIETTE : « Conserver le dramatique de la vie » : le combat des passions dans le théâtre de Stendhal » – Maurizio MELAI : Stendhal et la tragédie de la Restauration – Michel BRIX : Stendhal et la « révolution » romantique de 1830 – Hélène SPENGLER : Stendhal romanticiste ou le parti pris pour la tragédie historique et libre : à propos de Henri III – Maria SCOTT : Comédie et liberté chez Stendhal : une étude de ses actrices – Xavier BOURDENET : « Ô dix-neuvième siècle ! » : la scène tragique du Rouge – Béatrice DIDIER : Stendhal et le libretto – Suzel ESQUIER : Principes d’une dramaturgie romantique – Yves ANSEL : Pourquoi Stendhal est un si bon lecteur, ou les leçons d’un fiasco – Liliane LASCOUX : Stendhal et Delacroix.
Notes et Documents. Jacques Houbert : Une nouvelle lettre de Stendhal à Salvagnoli – Jacques Houbert : l’arroseur arrosé : Stendhal plagiare, ou plagié – Paul Desalmand : Quand Chateaubriand en rajoute.
Chronique. Philippe Berthier
Carnet critique. Suzel Esquier

CHAMPION

http://www.honorechampion.com/cgi/run?wwfrset+3+0+1+2+cccdegtv1+08532388+1
LIEU D’EDITION: PARIS
PARUTION: 31.08.12
Prix EUR TTC: 50.00

COLLECTION: ANNEE STENDHALIENNE
FORMAT: 15X22

392 pages
BROCHÉ
1 volume(s)

N° SERIE:0011
ISBN:9782745323880
EAN:9782745323880

Ce crétin de Stendhal Jean-Bernard Pouy

Ce crétin de Stendhal

Jean-Bernard Pouy

Illustration  François Avril

Les petits polars du Monde

Juillet 2012

61 pages

2 euros

Dans un brouillard à couper au couteau, Marcel attend le tonton Pierrot à la petite gare de Rosporden, en Bretagne. Telle une apparition, l’oncle débarque, appuyé sur son déambulateur. Au bout du rouleau, mais porté par un sérieux désir de vengeance, il n’est pas venu voir Marcel par hasard. Mais que vient donc faire Stendhal dans cette histoire pleine de fureur ? Il en tire la morale, aussi tranchante qu’une décharge de mitraille : SFCDT.
http://boutique.lemonde.fr/les-petits-polars-du-monde.html

« Le jour où je me suis pris pour Stendhal » de Philippe Cado

« Le jour où je me suis pris pour Stendhal »

Philippe CADO

Collection Histoires de vie

La schizophrénie

Eyrolles

http://www.eyrolles.com/Loisirs/Livre/le-jour-ou-je-me-suis-pris-pour-stendhal-9782212553840

Prix éditeur : 15,00 EUR
28 juin 2012
192 p.

Disponible en version numérique

Présentation
« Vivre comme un héros de roman, il n’y a sans doute pas d’expérience plus intéressante pour un professeur de français. Jusqu’à mon arrivée à l’hôpital, je ne me serai jamais tant amusé. Le fil de cette histoire est assez simple. Une fois l’irrémédiable commis, j’étais dans l’impossibilité de voir en face une vérité trop cruelle pour moi. Aussi quand un fait venait me contredire, j’inventais autre chose qui l’intégrait à un scénario déjà délirant. Jamais à bout de ressources, j’étais dans la situation désespérée d’un emprunteur contraint d’emprunter à chaque fois davantage pour rembourser ses dettes. »
Philippe Cado est professeur en lettres dans un lycée de province lorsque s’insinue en lui une idée folle : révolutionner l’Éducation Nationale en prenant modèle sur Stendhal. Peu à peu, échappant à son propre contrôle et à celui de l’administration, Philippe Cado emmène ses élèves dans son délire… Il fait ici le récit haletant de cette bouffée délirante qui le conduira jusqu’à l’hôpital psychiatrique. Quand il ne se prend pas pour Stendhal, Philippe Cado lutte au quotidien contre la schizophrénie. Solitude sociale, sentiment de vide, incapacité à choisir et à penser par soi-même, difficultés à trouver une médication adaptée, il évoque les symptômes et les contraintes de cette maladie mentale avec laquelle il a appris à vivre.
Préface d’Amina Ayouch Boda, psychologue

Michel Crouzet M. Myself ou la vie de Stendhal Nouvelle version

Michel Crouzet
M. Myself ou la vie de Stendhal
Éditions KIME
Nouvelle version
ISBN 978-2-84174-588-3
2012  728 p. 30 €

Cet ouvrage, publié en 1990, puis en 1999, sous un titre un peu différent et chez un autre éditeur, a été l’objet d’un travail de révision, il tient compte des découvertes stendhaliennes les plus récentes ; elles concernent la période impériale, le travail de l’auditeur au Conseil d’État est maintenant mieux cerné, et la période consulaire, dont un aspect capital a été négligé : le malheur profond de Stendhal, victime sans doute de la malveillance et de la bêtise de la Monarchie de Juillet. Cette nouvelle version s’efforce aussi de tenir compte avec plus de cohérence du principe héroïque qui soutient la vie même de Stendhal. « La vie d’un homme est son image », a dit Gide en 1892, « l’écrivain doit non pas raconter sa vie telle qu’il l’a vécue, mais la vivre telle qu’il la racontera » ; sa vie est « le portrait idéal qu’il souhaite ». Stendhal a-t-il jamais pu lui-même faire le récit de sa vie sans la romancer, sans l’élever à un certain niveau de tension romanesque ? Il faut bien admettre que sa vie doit être considérée comme son premier roman. Romancier au nom d’un romanesque premier, spontané, il est son premier personnage de roman, il invente des personnages conformes à son désir. Que veut-il ? Être soi, l’Unique soi-même, l’homme différent qui fonde l’héroïsme proprement moderne de la particularité absolue et du Moi pur : à la fois public et visible et déjà légendaire de son vivant, et caché par ses multiples visages, ses rôles variés à l’infini, ses réincarnations qui ont fait de lui une énigme. Qu’est-il encore, sinon l’homme du désir, l’éternel amant, son existence et son œuvre sont une immense et continuelle déclaration d’amour ; et toutes celles ou presque qui ont été faites par cet homme dont l’Éros a fait le destin et l’inspiration furent ratées.

Stendhal Les Cenci

STENDHAL
Les Cenci
L’Herne

2012
76 pages
ISBN: 9782851972446
9,50 euros

Stendhal a tiré une nouvelle remarquable d’un épisode tragique de la vie des Cenci, grande famille patricienne romaine qui disait compter dans sa parentèle le consul romain Crescentius et qui donna à la papauté un certain nombre de grands serviteurs.
La figure la plus connue de la famille fut Francesco (ou François), qui défraya la chronique judiciaire de la fin du XVIe siècle, sous le pontificat de Clément VIII. Un véritable tyran, corrompu et cruel.
Il eut quatre fils et deux filles, dont Béatrix (ou Béatrice), auxquels il infligea toutes sortes de sévices, en particulier l’inceste. Aidée de deux de ses frères, de sa soeur Lucrezia et de sa belle-mère, Beatrix fit assassiner son père par des sicaires. Accusés de parricide, ils furent condamnés à l’échafaud par la justice du pape (malgré le crime d’inceste perpétré par le père sur sa fille) et exécutés le 11 décembre 1599. À l’exception du benjamin, qui fut envoyé aux galères, après avoir du assister au supplice des siens. Béatrix, surnommée la « belle parricide », devint une véritable icône pour la foule romaine.
Leur histoire a inspiré nombre de peintres et d’écrivains, en particulier romantiques, de Shelley à Artaud en passant par Dumas.
Le traitement stendhalien de l’affaire insiste particulièrement sur la dimension instinctive des personnages (beaux spécimens de la « plante humaine », dira-t-il), indifférents à l’hypocrisie sociale. Mais aussi sur la révolte et le courage de Beatrix Cenci dressée contre un père qui est une sorte de Don Juan sans scrupule.

La Chartreuse de Parme lue par Balzac

 LE COURRIER BALZACIEN

La Chartreuse de Parme lue par Balzac

Nouvelle série N°19

9 euros Trimestriel Avril 2012

Sommaire

Le mot de la présidente Anne-Marie Baron

BALZAC ET STENDHAL: L’ARTICLE SUR LA CHARTREUSE DE PARME
Quand un H. B. rencontre un autre H. B., par Jacques Houbert
La lettre de Balzac à Stendhal – facsimilé et transcription
Chronologie des relations entre Balzac et Stendhal, par Jacques Houbert
Bibliographie, par Jacques Houbert
L’Idée et l’Image: histoire esthétique et création balzacienne, par Anne-Marie Baron

SOCIOLOGIE BALZACIENNE
Balzac et la table, par Alain Drouard

THÉÂTRE
Quand Séraphîta nous entraîne… analyse par Jacqueline Ordas de la pièce de Duriel Zohar d’après Séraphîta

EN LIBRAIRIE
L’École des ménages, de Balzac, Biblioteca di Sardegna
Balzac à vingt ans, d’Anne-Marie Baron, par Stéphane Labbe

IN MEMORIAM
Félicien Marceau par Hervé Plagnol.

Revue du Stendhal Club

Revue du Stendhal Club

Charles Dantzig, directeur

Numéro 1

« Rose Stendhal et vert Beyle »

Février 2012

Le Stendhal club a été créé le 23 juin 2011 par Charles Dantzig. Il est la résurrection du célèbre Stendhal Club des années 1900, dont l’écrivain et éditeur Remy de Gourmont avait été le président et qui avait contribué à la gloire posthume (alors naissante) de l’auteur de La Chartreuse de Parme. Le Stendhal Club compte douze membres, quatre membres fondateurs, quatre membres français et quatre membres étrangers.

Le Stendhal Club publiera sa revue une fois par an, éventuellement.

TABLE

Charles Dantzig, « Histoire de ce Stendhal Club »
Igor Lysenko, « Un mécène »
Arthur Chevallier, «Le Stendhal Club n’est pas un canular »

1
Vert

Étienne de Montety, « Beylissimo »
Dominique Fernandez, « L’habit vert»
Lucien d’Azay, « Portrait du consul en crocodile »
Christophe Honoré, «La couleur du chien de Gérard Philipe »
Laurent Nunez, «Vert de rage»
Benoît Fuchs, «Vert Chartreuse»

2
Rose

Teresa Cremisi, « Rose chair et rose bonheur »
Guillaume de Sardes, « Le rose aux joues»
Charles Dantzig, « Rose Stendhal »
Daniel Mendelsohn, « Étape à Vilna»
Arthur Chevallier, « Stendhal rose »

3
Annexes

Émile Henriot, « Stendhal inédit: Le Rose et le Vert »
Stendhal, « Les privilèges»
Stendhal, « Du rose et du vert»

Count Stendhal ?Henri Beyle et l’Angleterre de Renée Dénier

Renée Dénier

Count Stendhal

?Henri Beyle et l’Angleterre

Éditions Philippe Rey Document

Count Stendhal

Parution le 16 février 2012 160 pages / 14 x 20,5 cm

 ISBN : 978-2-84876-200-5 Prix de vente public TTC : 17 €

L’Italie, tout le monde le sait, a été la première patrie par le cœur, de celui qui se voulait « Milanais ». Ce que l’on sait moins, c’est que l’Angleterre a tenu dans l’œuvre de Stendhal une place presque aussi importante, par l’usage qu’il a fait de sa langue et l’admiration inconditionnelle qu’il a portée à sa littérature, dominée par la statue du « divin » Shakespeare. Renée Dénier montre comment dans la correspondance et dans le Journal, l’anglais permet à l’écrivain d’exprimer directement ses sentiments les plus secrets, dans une langue expressive et toute personnelle dont l’étude a commencé très tôt. Stendhal s’est aussi attaché à découvrir les ressorts du théâtre et du roman anglais, et les a mis en pratique dans ses propres œuvres. Comme beaucoup de ses contemporains, victimes de l’anglomanie ambiante après 1815, Stendhal se laisse aller à sacrifier à la mode anglaise dont on trouvera quelques traces dans sa vie de « dandy » comme dans ses romans. Pour lui, enfin, l’Angleterre reste le pays des libertés politiques, même s’il peine cependant à pardonner le sort cruel imposé à Napoléon. Trois voyages lui ont fait découvrir Londres et une partie de l’Angleterre déjà vouée à la révolution industrielle, et il ne cache pas ses critiques envers un peuple gâté par le travail, l’amour de l’argent et la religion. De même, il rapproche l’Angleterre de l’image de son père, froid et peu aimable, faisant ainsi ressortir par contraste l’éclat d’une Italie maternelle où l’on peut se livrer sans réserve à la chasse au bonheur. Mais ces tares sont rachetées par les « grands arbres », des paysages sublimes et le « vert anglais ». Rien d’important n’avait été publié sur Stendhal et l’Angleterre depuis plus d’un siècle. Ce livre concis, allant à l’essentiel, parfaitement documenté – et qui n’en est pas moins alerte et riche en anecdotes – fait ainsi revivre une « passion » de Stendhal généralement ignorée.
L’auteur Renée Dénier, agrégée d’anglais, a été maître de conférences en littérature comparée à l’Université de Grenoble III. Elle a traduit et publié les chroniques pour l’Angleterre de Stendhal, sous le titre Paris-Londres (Stock, 1997).

Stendhal, Vienne, l’Autriche

Stendhal, Vienne, l’Autriche

Recherches & Travaux  no?79

Textes réunis et présentés par Marie-Rose Corredor

ELLUG
ISBN : 978-2-84310-215-8

Format : 16 x 24, 142 pages
13 € TTC + 2,50 € de frais de port pour le 1er exemplaire commandé + 1,00 € pour les suivants

Table des matières

Avant –propos par Chantal Massol

Présentation par Marie-Rose Corredor

Voyage et diplomatie en Autriche

Voyageurs et polygraphes autrichiens autour de 1809
Françoise Knopper

Beyle-Stendhal en 1809 : les énigmes de la Campagne de Vienne
Elaine Williamson

Les Journaux de séjour de Stendhal et Faure à Vienne en 1809 : images de la ville et images de soi
Muriel Bassou

Vienne 1809 : Stendhal « européen »

Beyle et Haydn
Francis Claudon

Stendhal, De L’Allemagne 1809 (Cimarosa et Mozart)
Suzel Esquier

Profumo di Vienna : 1809, le millésime autrichien de Stendhal
Jean-Jacques Labia

De l’idéologie au romantisme : la dette envers l’Autriche

Stendhal et l’idéalisme allemand
Alexandra Pion

Cristaux de Bavière
Marie-Rose Corredor

Dossier
Bibliographie